La vie, mon cher, la vie au printemps. Les cerisiers en fleurs et tout ce qu'ils embaument, les oiseaux matinaux qui nous tirent d'un sommeil agité - le sourire à l'aube d'entendre les oiseaux se chamailler. Le soleil printanier qui nous sort dehors, à peine éveillés, journal en main et verres fumés au bout du nez, le soleil printanier sur une terrasse. L'amour la nuit, sur le gazon frais.
La vie, mon cher, la vie l'automne. Les randonnées en pleine forêt multicolore, c'est le parfum des feuilles s'envolant sous la brise tiède. Les froids de l'arrière-saison qui nous emmitoufle le nez dans les foulards et les doigts dans les mitaines. Les joies de la vie automnale, près d'un feu, sous la pleine lune. L'amour durant la sieste, la tendre sieste d'un après-midi d'automne.
La vie, mon cher, la vie l'hiver. Les journées en raquettes à gravir la montagne, ce sont les joues rougies, le bout des orteils froid. C'est le plaisir des cafés lattés devant le foyer, c'est la tranquilité des grands vents du Nord. La beauté des paysages hivernaux au crépuscule. L'amour qui réchauffe, les ébats alors que les flocons tombent doucement.
5 commentaires:
Ouais! T'es malade avec tes textes!
Moi, c'est la construction qui me réveille le matin. Centre-ville damné.
Épicurienne, madame, peut-être..? Je croyais être seul ainsi.
Il y a de ces blogueurs qui sont dans une classe à part. J'aurai été un témoin des débuts.
Je rougis, ce matin. Merci, les gars.
Et, Dean... T'es jamais le seul, même quand tu croies l'être.
Et si la vie créait les saisons et l'amour, elle, les passions.
Ce serait si beau et si simple.
C'est charmant tout celà Mademoiselle.
Faut y croire un peu, mon cher. Tout peut être si beau, même si simple.
Merci, Stéphane.
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