16.4.08

01.03.08

Je sais exactement ce que je te dirai.

Qu'il y a un réel fossé entre nous deux, que ma tête était en parfait accord avec la situation, mais que le coeur - et surtout le corps - n'y était pas, que tu es un ami, pas un amoureux, un confident, pas un amant.

C'est comme une chirurgie.
À froid.
J'ouvre, je ferme, je points de suture.
Jusqu'à ce que guérison s'en suive.

C'est réellement injuste, parce que je n'ai aucune idée de ce que toi, tu diras. Je ne veux pas flancher, je ne veux pas que tu pleures, je ne pleurerai pas. C'est insipidement égoïste de ma part. Seulement, je ne suis pas du genre à me leurrer trop longtemps, je ne fais pas comme si. Ou alors très peu.

Tu m'en voudras. Je sais.
Seulement, c'est comme une chirurgie.

Tu guériras.

3 commentaires:

dean a dit...

Même si ça fait mal, ça finit toujours pa guérir..

Pourquoi la date du 1er mars, c'est quand tu l'as écrit?

Isabelle a dit...

Ça fait toujours mal, de savoir qu'on fait de la peine à quelqu'un...

Mais comme dean le dit, il va finir par en guérir. Bonne chance!

beck a dit...

@ Dean & Isabelle : Merci pour vos mots, ça réconforte, ça ramène un peu de chaleur.