Il n'y a rien de pire que l'ennui.
Ce sont les jours qui se transforment en heures, ce sont les heures qui se changent en secondes - la dernière semble être à des kilomètres à l'horizon - cinq milles, comme si le moment ne viendrait jamais. Et ça consume l'air, et ça compresse les poumons, et puis il y a les battements du coeur qui s'espacent ou s'accélèrent. Crier, crier son ennui et l'attente, dormir cette attente simplement pour le retrouver dans nos songes.
Ça ne me ressemble pas.
Tellement d'impatience, alors qu'on se possède déjà. Ou alors pas du tout.
C'est un lundi comme les autres, pourtant, avec la pluie et le stress et le vide et les poings. Seulement, c'est le premier lundi du reste de la semaine, le dernier aussi, qui ne sera jamais plus un lundi comme les précédents ou les prochains - c'est la première journée de l'attente impatiente.
Quatre jours interminables.
5 commentaires:
Je comprend ton point, mais tout est question de perspective.
Il y a bien un moyen de voir le lundi comme autre chose qu'un lundi? Attend je m'essaie.
Iiiiiiiicccchhhhhhhhh. Ddddrrrruuummmbbbllllleeeeee.
Hhhhoooooooouuuuuusssssseeeee.
Non. Tu as raison. Le lundi c'est de la mar**.
Merci de m'épaule dans mon lundi de mar**, cher Yano. Mes meilleures pensées pour le tien aussi!
Mais dit moi, est=ce que le jeu en vaut la chandelle?
Yano: LOL!
beck: Parfois, ça parait tellement plus difficile que ce l'est. Un jour à la fois, c'est à ce moment que ça devient handy de penser ainsi. Et accepter, parce que l'on ne peut rien faire dans ces moments.
Steph: C'est une bonne question à se poser, tu touches un point. Mais n'est-ce pas ces émotions qui nous prennent quand le jeu en vaut vraiment la chandelle..? Sinon, personnellement, je m'en foutrais tout simplement.
Tu plaides pour une belle cause, semble-t-il, Dean. ;)
Steph, crois-moi, ça en vaut le coup. Jusqu'à présent. J'ai confiance.
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