5.5.08

Les loups & les princesses

S'engourdir n'est pas la solution.

Et pourtant. Les jours sont longs et les nuits trop courtes, je sais - c'est la vie à l'endroit, tout ça. Justement. La vie qui coule droitement, justement. Les surprises qui se font muettes, les cris sourds de tout détour. Le quotidien qui ne surprend plus.

Ce n'est pas parce qu'on ferme un oeil qu'on voit mieux de l'autre.

Les songes deviennent flous et incertains, ce n'est plus la raison qui pleure, mais surtout la nostalgie de tout confort ou encore la crainte de tout voir se relever. Sauf nous. Tout qui rit, tout qui court et qui batifole au soleil. C'est le gris, non pas le noir ou le blanc, mais le gris constant des brumes sentimentales, l'ennui. L'ennui plat. Parce qu'on ne rêve pas de flamèches ou d'illusions, on ne rêve pas de cheval blanc et de diadème - des épines y pousseraient subitement, tout prendrait feu et puis voilà. On ne rêve pas.

Et pourtant, toujours, tout nous revient toujours.
Même l'espoir.

2 commentaires:

dean a dit...

Surprise qui veut, surprise qui aura.

L'espoir. Oui, en effet. J'espère. Surtout. Oui.

dean a dit...

Bonne question, fuire le réel. Mais qu'est-ce que le réel?

Apparemment que le cerveau ne fait pas de différence entre une pensée d'un mouvement, et le mouvement en tant que tel. C'est la même activité cérébrale..