Je me suis laissée choir, efrontément, dans le hamac qui s'amusait à se balancer sous les arbres, et je lui ai montré le mouvement - celui de me bercer, plutôt, de me cajoler lentement et sous les arbres verts. J'étais tristement bien. Le vent était doux, l'eau coulait bruyamment au loin, et puis tout était parfait, et je crois sincèrement que les arbres sont faits pour être regardés alors que l'on est couché à leur pied, alors qu'on peut admirer toute leur grandeur par en-dessous, alors que leurs feuilles se pavanent en un parasol immense.
C'est ça, la vie?
C'est surtout que le vin ne me quitte plus, aussi. Mais que le hamac m'a bercée en choeur avec la nature, et que mes pensées devenaient claires, quoique coquines, et que le vent courait sur mes épaules.
Et je me suis bêtement assoupie, là, en songeant à ma peau nue que quiconque pouvait apercevoir, et puis on s'en fout - je communique avec ma nature.
6 commentaires:
Écriture hamac et nature communicante.
Tu vois que le tout reviens chère, faut juste donner le temps à la brise de tombée.
In a way...!
Quand même pas tout à fait comme jadis!.. Mouais. Ça va.
Le but c'est pas de reproduire jadis, c'est de produire demain.
Nuance :)
Wow. Thanks!
C'est vrai qu'un arbre c'est majestueux, vu de la base. Je m'en vais dans ma cour drette là pour valider.
Pas tout nu, par contre. La voisine arrose ses roses.
Tout nu... dans les roses! Joli.
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