28.4.10

Larmes

Une amie qui pleure, c'est la fin du monde au bout du fil. Ce sont des années d'amitié, de complicité, de souvenirs qui ont mal, ce sont des larmes d'apocalypse, ce sont des larmes de catastrophes naturelles. Chacune d'entre elles tombent sur mes épaules, chacune s'écoulent de mon propre coeur, en sachant très bien que je ne dois en verser aucune pour elle, mais avec elle. C'est soutenir la force qui se meurt. C'est se tenir debout alors que tout s'écroule.
Je pense à toi.

1 commentaire:

Carl a dit...

"des larmes de catastrophes naturelles"... J'ai bien aimé. ça résonne...